| Dernières réponses | |  J'avais juste besoin d'être quelque part, sans être vraiment sûre de me retrouver...moi...et personne d'autre. Je suis égoïste, peut-être même dénuée de sentiments...Alors pourquoi je me sens si mal ? Comme si quelqu'un s'amusait à enfoncer son poing sur mon coeur, un noeud au fond de ma gorge ne cessait de s'emplifier. J'ai du mal à respirer et mes yeux me brûlent. Comment ai-je réussi à en arriver là ?
Trop de questions sans réponses.
Trop de superflu...
Trop de manque...affectif.
Je n'en pouvais plus, même si je m'étais juré de ne pas le faire, je ne pouvais supporter de retenir mon coeur plus longtemps.
Je suis retournée chez elle, je l'ai questionnée et elle a accepté de me répondre. Cette femme à qui j'ai cru devoir tant de choses...
Je m'agenouille.
J'ai envie de hurler, de crier au monde que je me hais.
Pourquoi ?
Simplement parce que je ne devrais pas être.
Mon existance n'est basée que sur un tissu de mensonges.
Mélodramatique ? Je ne crois pas exagérer pourtant...
Que ceux qui se moquent ou me tournent le dos osent au moins m'affronter en face et m'expliquer le pourquoi du comment.
J'ai envie de les soulever, de les giffler et de leur balancer mon histoire à la figure, juste pour qu'ils savent...pour qu'ils savent que je ne veux pas qu'on s'apitoie sur mon sort.
Ils ne comprennent pas.
Jamais ils n'en seront capables.
Tous ces visages, ces coeurs, ces âmes...chacun à une particularité.
La mienne est que je ne suis pas désirée.
Pas même par ma propre mère.
Mes yeux humides se posent sur ton nom. Je ne peux plus m'en détacher. Je ravale mes larmes et je laisse place à la rage et la haine qui me dévore de l'intérieur.
Moi non plus je ne peux pas comprendre le fait que ta mère se soit sentie obligée de m'élever. Elle ne me devait rien...absolument rien...L'homme que je suis sensé appeler "papa" t'a violée et mise enceinte. Comment veux-tu que je vive avec ça ?! Je me hais moi-même pour cette vérité...Alors pourquoi as-tu choisi de me donner le jour ?!
Je n'ai plus retenu mes sanglots et la paume de ma main s'est collée à ton nom. J'ai essayé de me calmer en pensant aux autres...tout autour de moi. Je suis restée cependant à genoux, en continuant de fixer ton nom.
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